L’existence du nom de « Mozac » est attestée par l’historien Grégoire de Tours qui, au VIe siècle, évoque un vicus (petite agglomération en latin) de « Mussiacas ». En latin, on retrouve plus tard les formes suivantes : Mauzaco, Mosaco, Mausaco, Mozaco. En français, il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que l’orthographe du nom soit fixée.
Sur les documents municipaux, on l’écrivait généralement « Mozat », ce qui explique que le C final ne se prononce pas de nos jours.
Le développement de l’habitat et de l’abbaye s’est fait de part et d’autre d’une voie romaine conduisant d’Augustonemetum (Clermont) à Avaricum (Bourges). Quelques pavés sont visibles sur le chemin de la Font-Barras, celui qui mène à la rocade au nord de la commune. Outre cette voie de communication déterminante, l’installation humaine profite de l’irrigation des ruisseaux de l’Ambène et des Moulins-Blancs : ils ont alimenté jusqu’à dix-sept moulins.
Mozac est à l’origine un bourg rural qui s’est développé au nord de l’abbaye Saint-Pierre. En 1790, la commune est officiellement formée par la réunion des deux paroisses qui seront bientôt supprimées : Saint-Paul (près de la mairie) et Saint-Martin (près du cimetière). Suite au départ des derniers moines, l’évêque prend la décision de conserver leur église abbatiale (ce qui permet de la sauver de la destruction) : l’ancienne église du monastère devient donc l’unique église paroissiale de la commune sous le vocable de Saint-Austremoine (premier évêque d’Auvergne dont les reliques sont conservées à Mozac depuis le IXe siècle).
Pour fixer les limites de commune, les premiers officiers municipaux reprennent un traité de 1348 entre les consuls de Riom et l’abbaye de Mozac ; il reste encore de cette époque une borne de justice entre Riom et Mozac devant la croix Saint-Calmin.
QLe 28 février 1790, les quelques 98 citoyens actifs (ceux qui payent suffisamment d’impôts pour voter) choisissent le premier maire de la commune en la personne de Gabriel Mercier, seigneur de Mozac des fiefs de Portabéraud (château au sud de l’abbaye), La Mende et La Tour.
À la Révolution, la commune ne compte qu’un millier d’âmes. Il faudra attendre le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour connaître un essor urbain important avec de nouveaux lotissements, qui s’explique par la proximité de la métropole auvergnate, Clermont-Ferrand (phénomène de « périurbanisation »). Le cap des 3 000 habitants est franchi au recensement de 1982.
Mozac est membre de la Fédération des Sites Clunisiens, et le label de Grand Itinéraire Culturel Européen a été décerné à cette Fédération par le Conseil de l’Europe.
La Fédération des Sites Clunisiens réunit les lieux qui, en Europe, ont contribué à l’extraordinaire rayonnement de l’ Abbaye de Cluny du Xe au XVIIIe siècle : rayonnement spirituel, artistique, économique, politique et social. Les moines de Cluny furent à l’origine de l’émergence de centaines de bourgs et de villes, chacun détenteur d’une parcelle de cet héritage culturel unique et l’abbaye de MOZAC a été placée sous la dépendance de Cluny en 1095.
Représente en son centre les armes de l’ancienne Abbaye de Cluny : clefs de Saint-Pierre et épée de Saint-Paul, les deux saints patrons de Cluny.
Les 10 pétales symbolisent les 10 « provinces » où s’exerçait, en Europe, le rayonnement de Cluny. Leur forme ronde suggère « l’Art Roman ». Entre les pétales, les petites ogives rappellent « l’Art Gothique ». Portabéraud (château au sud de l’abbaye), La Mende et La Tour.
À la Révolution, la commune ne compte qu’un millier d’âmes. Il faudra attendre le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour connaître un essor urbain important avec de nouveaux lotissements, qui s’explique par la proximité de la métropole auvergnate, Clermont-Ferrand (phénomène de « périurbanisation »). Le cap des 3 000 habitants est franchi au recensement de 1982.
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